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Isengrim Gwyn’blanah
  • Loup Garou

  • 24 ans

  • Alexander Ludwig

  • Liens : Sert Elyon

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N’est il pas race plus misérable que celle des hommes ?

 

Pourtant je me souviens des cols fleuris et des vals boisés, dont les odeurs de cèdres montaient aux collines les jours d’été, et en ce temps la aussi plus belles que toutes les fleurs dévalant les sentiers était ma mère aux longs cils noirs qui me suivait du regard chaque fois que je partait dans mes champs avec la rare jeunesse de notre peuple infertile.

 

C’était un temps lointain ou mes souvenirs sont flous, comme un rêve dans un voile de brume qui parfois la nuit vient caresser mes songes, car malheureusement, se rappellent bien plus a la mémoire les événements dramatiques que les tendres affections, et les odeurs de fleur deviennent des effluves de cendre, les caresses, le contact froid d’une lame sous une gorge blanche et le soleil aussi sombre que la lune.

 

Oui je me souviens bien mieux des cavaliers bruns sur leurs chevaux malades qui juste un soir par ennui avaient traversé le fleuve pour s’abreuver de distractions barbares. Et des chaumes elfique ils avaient brûlé les fondations, des sourires anciens tranché la chair si pure, et le sang vénérable de mon peuple à été versé sur une terre vierge de chaos.

 

Nous sommes restés seuls après ce massacre et je me souvient à la lisière du bois la sensation de ma mère tenant ma petite main bien trop fort. Elle m’a dit alors, que c’était une histoire bien classique, un scénario banal dans ce nouveau monde où les hommes sont suprêmes, toutes choses différentes de leur espèce vouée à être éradiquée.

 

Nous avons fui vers le sud, allant de misère en misère, de bas quartiers à fosses communes, apprenant juste assez à dépouiller les riches bourses pour me débrouiller seul lorsque ma mère fut emportée par la fièvre noire, personne ne l’a aidée alors, et j’ai vu dans le regard des humains le mépris pour cette femme elfe qui se décomposait dans les ruelles. . A cela même la charité de l’église ne put rien faire et j’enterrais moi-même cette belle femme aux longs sourcils noirs qui m’avait tant aimée.

 

Quelque part, on dit qu’aucun parent ne devrait avoir à enterrer son enfant, mais je ne me suis jamais senti aussi solitaire que le jour où je l’ai perdue.

 

Les humains… et leur détestable appétit de pouvoir, qui construisent sans cesse en arrachant et brûlant tout obstacle à leur faim, si méprisants lorsqu'ils posent le regard sur moi. J’aurais du quitter le cimetière, puis la ville, mais ce soir là le monde décida qu’il y aurait un revers à la cruauté humaine, et je revois encore dans les ruelles, les visages émaciés et peints de rouge, de brun, de vert, si hautains et féroces dans leurs habits vers.

 

" Ils ont un flair de chien, filent comme l’ éclair et tuent comme le vent " C’est ce qu’on disait des Scoia’tael, chiens de guerre liés à nilfgaard qui avaient permis la création d’une patrie pour tous les elfes du nouveau monde, et j’avais trente ans lorsque pour la première fois je les voyais dans les rues redaniennes, fauchant la pourriture humaine et égorgeant les riches enflures qui avaient fait de ma race ce que nous étions maintenant.

 

Debout face à moi, la Scoia’tael s’était arrêtée, tenant fermement entre ses doigts les cheveux d’une tête décapitée, et comme elle me semblait belle ainsi couverte de sang et violente dans son apparence, captivé que j’étais par la pleine lune au dessus de nous qui illuminait sa blonde chevelure.

Elle m’a tendu une main sylphide, et j’ai voulu la prendre, pourtant ma main me sembla noire soudainement, noire et acérée lorsque je tentait d’effleurer ses doigts. Er pour la première fois je vit dans son regard immense mon propre reflet.

Je suis un loup garou, un loup garou , quelle ironie, et j’aurais pu ne jamais le réaliser si l’elfe au sang ancien n’avait pas posé sur mes lèvres un sortilège qui apaise mes instincts et me dresse à sa volonté, en ce jour de mort ou j’ai laissé mon ancienne vie, la sorciere à fait de moi son plus mortel instrument et je l’ai suivie, envoûté par le lien qu’elle avait tissé pour plier le monstre en moi à ses ordres.

Les loups garous n’ont pas conscience de ce qu’ils sont, mais elle me l’a dit, elle me l’a appris, elle m’a éduqué dans ma pire nature.

 

Comment n’avais je pas pu me souvenir… de ce jour où les humains ont attaqué le village ? Ils n’étaient pas venus semer la mort et le chaos. je m’était transformé et avait réduit le village tout entier en cendre, déchirant les chairs et broyant les os, brûlant dans la rage du monstre loup en moi jusqu’à la dernière parcelle de vie dans ces demeures qui étaient pourtant ma famille. Et seule ma mère… seule ma mère à été épargnée. Même le monstre s’y était refusé.

Elle ne m’a pas abandonné, jusqu’au dernier instant… et je comprends mieux touts ces souvenirs, ou elle me ramenait des bois profonds, ou elle me lavait de mes propres massacres.

 

L'enchanteresse m’emporta avec elle parmi les scoia'tael, et m’apprit à devenir l’un deux, le commando de douze elfe aen seidhe est commandé par elle, Elyon, dont le sang ancien à éveillé quelques pouvoirs controversés, et dans ma nouvelle existence d’escarmoucheur je la suit aveuglement, menant des attaques organisées ou des actes terroristes, ou elle plie ma nature à se transformer à sa volonté pour ravager les lignes ennemies.

 

Oh.. Je n’ai pas donné de nom n’est ce pas ? Elyon m’a offert une toute nouvelle vie, et je suis Isengrim Gwyn’blanah.

 

"Le loup implacable".

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