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  • Ours Garou

  • 42 ans

  • Idris Elba

  • Hétérosexuel

Ethan Orso
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Il était une fois un prince. Un prince riche possédant un grand château au milieux des bois. Il vivait une vie paisible et tout lui était servi sur un plateau d’argent. Mais ce prince avait un vilain défaut, un défaut qui lui coûta la vie, ou plutôt la mort. 

 

Un soir, lors d’une nuit orageuse, une vieille dame toquait à la porte de son château en demande d’un lit pour la nuit. Le prince, bien prétentieux et naïf, refusa de loger la vieille dame sous prétexte qu’elle était sale et qu’elle ne méritais pas de loger dans son grand château. Alors il lui ferma la porte au nez pour retourner à ses occupations.

Sauf que cette vieille dame se transformait soudainement en une magnifique femme s’envolant dans les airs et jeta sur le prince une terrible malédiction.

« Toi, homme ingrat pour qui seules les apparences comptent. Tu te transformeras en la bête affreuse que tu es à l’intérieur. Seul un geste de vrai amour pourra t’en libérer. Mais attention, ton temps est compté ! Si personne ne viendra réellement à t’aimer avant que la dernière pétale de cette rose touche le sol. Alors tu resteras sous forme de bête à tout jamais, telle est ta destinée. »

Le prince se transformait alors en ours, faisant fuir tout son personnel de son aspect horrifique et de cette rage non maîtrisable. Le laissant seul à lui-même, sans réussir à mourir, il errait dans son château. Isolé pendant tellement longtemps qu’il commençait à parler aux les objets dans la maison, croyant qu’ils furent eux-même ensorcelés. Jusqu’au jour où par pur hasard, une jeune femme au nom de Belle se retrouve dans ton château à la recherche de son père. Père qu’il gardais dans le cachot en tant que prisonnier. Avec le temps, il avait apprit à maîtriser ses pouvoirs, il avait apprit à reprendre son apparence d’homme mais il ne ressemblait plus en rien au prince qu’il avait été. Ses yeux étaient décorés de poches violettes, ses cheveux et sa barbe étaient tellement long qu’ils rappelaient son apparence d’ours, et son corps était couvert de cicatrices mortelles, qu’il s’était infligé à chaque fois qu’il se donnais la mort. Car une chose que la maléfique sorcière ne lui avait pas dit, était qu’il ne pouvait mourir. À chaque fois qu’il mourrait, il ressuscitait. Seul le vrai amour pouvait le libérer de ce deuxième maléfice, mais s’il ne le trouvait pas, il serait condamné à renaître à jamais. 

 

Au début, la bête semblait sympathique bien que sinistre. Le vieil homme ne se doutait de rien, pensant qu’il s’agissait simplement d’un homme seul désirant un peu de compagnie. La bête avait cordialement invité le vieil homme à boire une tasse de thé, le vieil homme avait froid et faim, il ne pouvait qu’accepter. Ils discutèrent longuement, jusqu’à ce que la bête lui raconte son histoire et l’enferme dans le cachot en guise de compagnie. Le vieil homme avait bien fait attention à ne pas lui dire qu’il avait une fille, et pourtant cette fille, aimable et courageuse comme elle était, avait fini par aller à la recherche de son père et à la rencontre de sa bête. La demoiselle avait un coeur si honorable qu’elle s’était sacrifiée pour son père. Décidant de devenir sa prisonnière en échange, qu’elle connaissait beaucoup d’histoire à lui raconter pour passer le temps. La bête était si envouté par la beauté de cette jeune femme qu’il finit par accepter, elle était son seul espoir de redevenir homme à nouveau. 

 

Belle devint dès lors la prisonnière de la Bête, malgré son caractère impulsif et violent, ses transformations récurrentes, celle-ci l’aida à maîtriser ses pouvoirs et devenir de jour en jour un meilleur homme. Elle lui proposa même de sortir un peu, revoir les villes et le soleil. Elle prit soin de son aspect d’homme et lorsque le village tout entier accompagné d’un sorceleur se présentaient à sa porte pour le tuer, elle restait à ses côtés et lorsque la bête fut gravement blessée, Belle l’embrassa en pleurant, ne sachant pas qu’il allait renaître, symbole du vrai amour qu’il portait pour lui. 

 

Le maléfice lancé sur la bête fut ôté par ce baiser d’amour véritable juste avant que la dernière pétale de rose ne touche le sol. 

 

Tous vécurent heureux et firent beaucoup d’enfants. 

 

Voici l’histoire telle que vous la connaissez. La vérité en est tout autre. 

 

Belle ne s’étais pas penchée pour m’embrasser mais pour me murmurer à l’oreille des mots qui me trancherons le coeur à vie.

« Jamais je ne pourrais t’aimer. »

Murmuras-t-elle, faisant ensuite monter le village entier pour qu’ils me poignardent tous ensemble et que je meurs trahit, planté par son couteau dans le dos. 

 

Je découvris à mon réveil que je me trouvais dans un fossé dans mon jardin avec les autres carcasses de morts durant la bataille au château. Ils ne prirent même pas la peine de me creuser une tombe. Je m’avançais alors nu dans mon jardin, le coeur douloureux et je pleurais. Je comprenais que Belle m’avait mené en bateau depuis le début, et avec les années elle avait réussi à demander de l’aide pour s’échapper du château. Elle leur avait dit comment rentrer en secret. Ils m’avaient prit au sac. Mais je ne lui en voulais pas, je l’aimais trop et je réalisais qu’en effet, personne ne pourrait aimer une bête comme moi.

Je n’avais même pas la force de crier, mais ce furent d’autres cris qui résonnèrent à mes oreilles. 

 

Des gémissements que je ne connaissait que trop bien, mais qu’elle ne partageait pas avec moi. Alors, sans même que je ne contrôle quoi que ce soit, voici que ma gueule d’ours apparut et que le sang giclait aux murs. Tous périrent un à un, sans aucune exception, j’avais exterminé un village en entier et une fois que j’eu repris mon apparence humaine, je décidais de m’ôter la vie une fois encore. Mais une fois encore, je me réveillais à nouveau. Complètement seul, je décidais de partir, laisser mon château dans le sang et la trahison et faire de cette vie qui ne voulait pas me lâcher, quelque chose de nouveau. Peut-être trouver quelqu’un qui saurait comment me débarrasser de cette malédiction, peut-être réussir par mourir de vieillesse. Essayer de passer le temps en attente que la mort vienne enfin me libérer. 

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