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Azzo Klatka
  • Vampire

  • 237 ans

  • Daniel Gilles

  • Orientation à choix

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On me nomme ‘’ le chevalier Azzo ‘’ puisque je vit dans un château au nord de novigraad. Un
château abandonné mais de réputation hantée qui appartenait autrefois à une riche famille
niilfgaardiennes qui semble me l'avoir, très étrangement, laissé en héritage.
Si j’y suis pour quelque chose dans la disparition soudaine des propriétaires des lieux ? Tous diront
que oui, mais je vous dirais que non… j'ai, simplement accéléré un peu ce que le temps allait faire, de
toute façon. A ce château, sont attachées des terres, et des possessions, tant sur ce sol que dans
d’autres contrées.


Chaque fois qu’une nouvelle âme vient s’aventurer à visiter mon château, il rencontre l’étrange et
excentrique chevalier Azzo, qui vit la depuis des centaines d’années et erre comme une âme en peine
dans les forêts avoisinantes. Car il est vrai. Que j’aime les forêt.

D’aucun diront, que le chevalier Azzo est un homme d’une quarantaine d’année, de grande taille et
plutôt maigre, que ses traits sont rudes et emprunts d’une certaine noblesse, mais que de son
expression ne ressort aucune bienveillance. Ses yeux gris planent avec aigreur et mépris sur toutes
choses, lançant des éclairs insoutenables et que son teint est des plus curieux, ni jaune, ni blafard,
mais tirant sur le gris et contrastant de façon remarquable avec le noir de ses cheveux.
Il porte un attirail de chevalier, démodé et plutôt négligé, puis qu’en effet, il est possible de voir des
points de rouille un peu partout sur sa cuirasse. Il a, comme il se doit, une dague et une épée.

Même s’il lui arrive d’accepter les invitations à souper de ses voisins, il ne touche jamais à la
nourriture prétextant que son système digestif très délicat ne supporte pas les mets solides et qu’il
ne peut absorber que les liquides. Il aime que les gens qui s’entretiennent avec lui sur différents
sujets existentiels s’adressent à lui en usant de son rang de ‘’ chevalier Azzo’ ‘.

Il a plus tendance à briller lorsqu’il se retrouve en présence de jolies jeunes femmes célibataires,
alors qu’il redouble d’impolitesses, de froideur insultante et d’acrimonie envers les fiancés de ces
mêmes dames, comme envers tout homme qui oserait lui faire de la concurrence dans le domaine de
l’esprit ou de la force.


Le chevalier Azzo, aime tout ce qui sort de l’ordinaire et dit on même qu’il parle aux loups qui lui
obéissent comme des agneaux. Il proclame que tout est de même nature, la vie, comme la mort, que
la surface et les entrailles d’un tombeau ont plus de points communs qu’on ne peut l’imaginer.
Il aime la chasse, et passe ses nuits entières à roder dans les forêts avoisinant les divers villages
alentours… et se livre également à travers plaines et collines à de furieuses chevauchées des la nuit
tombée.

​

Qu’il ne reçoit personne chez lui sauf les nuits de pleine lune, et qu’avec les étrangers il fait preuve
d’une politesse glaciale et ne parle qu’en monosyllabe, mais tout le monde peut lire sur ses lèvres
une haine profonde, cruelle, et un mépris pour le genre humain, excepté bien évidemment, pour les
jolies jeunes filles. On raconte qu’il est possible de le rencontrer, solitaire et taciturne, errant les
nuits de pleine lune dans son château.

​

Et je vous dirait, que tout cela est vrai. Il me plaît d’entendre parler de moi ainsi, car après tout, bien
peu de vampires viennent à répandre leur nom plus loin encore que les terres de leurs premières
cabbales, ce qui de toute évidence est bien en dessous de moi.

​

Çar je suis bien un vampire en effet, mais pas des moindres, un vampire dont les jeunes filles en
quête de langueur s’ennamourachent bien aisément, face au visage que je leurs tends et a la luxure
que je propose, qui de ces belles demoiselles ne se laisse pas tenter par la visite d’un sublime
château dont elles s’imaginent être les princesses ? Qui ne désire pas secrètement goûter au vin
rouge sang que je verse dans leurs coupes ?


Mais croyez moi, mes passions funèbres conservent une dignité tout à fait louable, et je n’ai rien
d’une sangsue qui ne saurait borner ses appétits de sang aux limites du raisonnable de ma survie
terrestre. Cependant je sais être capable du meilleur comme du pire, et me montrer au gré de mes
passions aussi charmeur que cruel, bien que mes mœurs licencieuses sont un véritable fléau pour les
jeunes personnes vulnérables, et pour perdre davantage mes conquêtes je m’arrange pour que mes
maîtresses d’un soir , du pinacle d’une vertu préservée soient précipitées dans les abîmes les plus
abjectes de l’infamie et de la dégradation, avant que lassé de tous ces petits jeux, je ne devienne la
creature qui sous ma peau se cache véritablement et ne dévore mes conquêtes.

​

Çar le vampire sans son apparat d’homme charmeur est un monstre à la peau blême et aux yeux de
métal poli qui lorsqu’il entrouvre les lèvres laisse apparaître une monstrueuse rangée de dents
pointues, démesurément longues et effilées, d’un blanc tout à fait hideux. Ses ongles sont tels des
rasoirs plantés au bout de ses doigts et ils s’entrechoquent en projetant de petits cliquetis sinistres,
ce qui ne manque pas de paralyser sur place la future victime, son regard est aussi hypnotique que
celui d’un serpent et sa force surhumaine, si bien que même les sorceleurs se risquent rarement à
s’approcher de mes terres.

​

Je saigne à blanc mes proies depuis des centaines d’années… et il semblerait que je n’aie pas encore
étanché ma soif.

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